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Le journal d'Avogadro - Chroniques de la couronne de cuivre

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Le journal d'Avogadro - Chroniques de la couronne de cuivre Empty Le journal d'Avogadro - Chroniques de la couronne de cuivre

Message par Edwin Jeu 20 Oct - 21:42

Jour 1,

Il est temps pour moi de retrouver la Terre de mes ancêtres, le château de mon père, de son père et grand-père avant lui. Quel est donc cet héritage qui doit me revenir ? Mon père m’aurait sans doute mis dans la confidence des années plus tôt, s’il n’avait péri lors cette nuit tragique… Ou peut-être ne m’en jugeait-il pas digne ? Peu importe désormais, seul compte ma volonté de découvrir la vérité. Il est temps de cesser mes vagabondages et de m’extraire de la fange de cette cité  qui m’a vu renaître. Il est temps de reconquérir ce qui me revient de droit, par les armes ou par… d’autres moyens.

Je dois me mettre en marche vers mon passé.

Avant que ce mal ne me ronge de l’intérieur.

Il est grand temps.

Je retourne en Albérétor.
Edwin
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Message par Edwin Jeu 20 Oct - 21:43

Jour 14,

Un champ de désolation, des corps lacérés, un village anéanti. Voilà ce que nous avons trouvé mes compagnons et moi. Parmi les corps, je reconnais les insignes des assassins. Connus au nord des Titans,  l’Ordo Magica avait déjà eu affaire à eux : Torgan et sa troupe de bandits. Le corps de Torgan n’est pas à terre. Le lâche aura sans doute fui pour rester en vie.
Et dire que parmi eux un ancien serviteur de mon père aurait pu m’aider dans ma quête. J’enrage, si près et si loin du but. L’hiver s’en vient, et je sais que nos chances de survie en Albérétor viennent de fondre comme neige au soleil. Le vent se lève et les nuages s’amoncellent soudain au dessus de nos têtes.
En cette saison, notre seule chance est de traverser le col des Titans qui sera sans doute bloqué par les neiges… Il est vrai que nous avons ouï dire qu’une caravane de marchands se dirigait vers Yndaros, connaissent-ils un chemin praticable à travers les montagnes ?


Dernière édition par Edwin le Jeu 24 Nov - 1:05, édité 1 fois
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Message par Edwin Jeu 20 Oct - 21:44

Jour 15,

Il nous a fallu faire nos preuves. Après quelques escarmouches, nous voilà acceptés au sein de la caravane, comme mercenaires d’appoint. Très vite, mes compagnons et moi sentons l’ambiance particulière au sein de la troupe de marchands. Le mystère ne nous échappe pas longtemps : Argasto, le chef de la troupe, a accès un artefact par l’intermédiaire d’un apprenti mage, une certaine pierre, qui devrait nous permettre de s’affranchir du rude climat et de passer le col des Titans.

La nuit tombe et le sommeil nous emporte, chacun notre tour. Je ne suis pas tranquille, et je ne suis pas le seul.
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Message par Edwin Jeu 20 Oct - 21:45

Jour 16,

Nous avons été trahis. Un membre de la troupe s’est échappé avec la pierre ! Nous nous lançons immédiatement à sa poursuite, accompagné par Lestra, membre du sacro-saint Ordre des manteaux Noirs, et finissons par le rattraper. L’homme s’est retranché au sommet d’une tour abandonnée avec une vue bien dégagée. Je suis le premier à essuyer un tir d’arbalète, qui ricoche sur mon armure à l’épaule et manque de me faire chuter. Seul, il n’a malheureusement aucune chance d’en réchapper et nous récupérons la pierre au pied de son cadavre dans le grenier de la tour. Soudain, des bruits de cavalier se rapproche : le bougre n’était pas seul, il avait en fait dérober l’artefact pour le donner à son Maître, MalRogan, dont nous n’allions pas tarder à faire la charmante connaissance. Le mystique est un mort-vivant et son odeur putride n’a d’égal que son ardeur au combat. Son seul regard suffit à nous maudire. Il porte également un bras tranché à son coup : un trophée ?

Au terme d’un combat harassant, nous finissons par l’emporter. Le corps de MalRogan crépite dans les flammes, et nous récupérons son pendentif maudit. Était-ce l’objet garant de son pouvoir ? Un de ses sbires nous avait mis en garde contre son inéluctable résurrection. Et en effet, son corps disparaît bientôt, et seul nous reste son (?) bras.

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Message par Edwin Jeu 20 Oct - 21:46

Jour 18,

Le mauvais temps bat son plein, et l’ascension du col est périlleuse. La pierre fonctionne-t-elle vraiment ? La caravane s’arrête pour la nuit et nous installons le campement sous la neige.  Je crois que mes compagnons partage le même sentiment étrange alors que tombe la nuit. MalRogan est-il sur nos traces ? (Thibaut) prend la lourde responsabilité de veiller sur l'artefact mortuaire.

Des cris. Des lames sont tirées : Vua Tsaak est attaqué par Edogan ! Mes compagnons auraient-ils perdu la raison ? Après de violentes attaques et de profondes blessures, Vua semble reprendre conscience. L’ensemble de la troupe est perturbée, mais tout le monde est épuisée et l’enquête est reportée au lendemain.

Toujours bloqué dans le col par la neige, la nuit et le froid nous rejoignent rapidement. Cette fois, Edogan décide de garder le bras maudit avec lui car Vua a sans doute été possédé par un sombre maléfice. Rien n’y fait, alors que la plupart d’entre nous cédons au sommeil, cette fois ci Vua est cruellement réveillé par une flèche mordant sa chair, tirée à bout portant par notre camarade Katja. Une nouvelle escarmouche s’en suit sans l’ombre d’une discussion. L’onde de folie se serait-elle emparée de toute la caravane ?  

Il est trop évident que le bras maudit exerce son influence auprès de nous. Avant qu’il ne fasse plus de dégâts je décide de le subtiliser à Edogan, qui le porte désormais en permanence à son cou. Malheureusement il se réveille alors que je tente de lui ôter l’artefact maudit et me larde de violents coups de fléau. Ne peut-on désormais plus se fier à quiconque sur ses terres maudites ? Je cède et lui laisse l’objet maléfique à regrets.
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Message par Edwin Jeu 24 Nov - 1:39

Jour 19,

Ce que je craignais est arrivé. Dans le silence et le froid nocturne, le bras défunt a corrumpu Edogan... Ses cicatrices font désormais échos aux miennes. Plus tard, alors que certains d'entre nous partent en quête de bois afin de réchauffer nos corps grelotants, une meute de loups décide de les prendre en chasse, avec à sa tête le chef de meute. Curieusement, les animaux semblent attaquer spontanément les gardes. Tous les loups sont finalement occis, à l'exception du chef, qui, à la surprise générale se transforme en Elfe ! Que fait-il si loin du Davokar ? Ce mystère ne reste pas longtemps sans réponse. Deux Elfes apparaissent et réclament qu'on leur livre deux gardes de la caravane. Ces derniers auraient profané des sanctuaires elfiques en Davokar et les elfes réclament justice, au nom du Pacte de Fer (alors c'est vrai, il existe ainsi un tel Pacte !).

Une fois revenu à la caravane, le sort des gardes en question est débattu, puis la décision est soumise au vote populaire. La majorité décide de livrer ces hommes. C'est alors que l'un d'entre eux se met à crier, puis se transforme sous nos yeux en une abomination! Le combat est rude mais nous parvenons à vaincre la créature. Cette dernière épreuve selle la fin de notre attente, la route se dégage enfin et nous parvenons les jours suivants à traverser le col des Titans pour retourner en Ambria.

Alors que nous entamons notre descente, les tours d'Yndaros se dévoilent à l'horizon, surnageant de la brume vicié de la cité humaine. La route est encore longue jusqu'aux frontières du Duché, et je décèle dans les regards perdus de mes compagnons la même interrogation. Jusqu'où nos pas nous mèneront-ils ?

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Message par Edwin Sam 7 Jan - 13:24

Jour 20,

Nous observons bientôt les fumées blanches des tours de guets du camp d'accueil alors que nous ne rapprochons des frontières du Duché. Le mélange des odeurs de camphre, d'huile, de métal forgé avec le fumet alléchant des rôtis et porcs braisés vient soudain titiller mes narines affamés. Nous découvrons ensuite les abords du camp, sales et pestilentiels comme seuls les humains en ont le secret. Alors que mes compagnons ne se doutent pas encore du prix à payer pour devenir Ambrien, je savoure ces quelques instants de mon retour sur ces terres.

La sentence tombe, l'accès du groupe est refusé sans laissez-passer valide. L'idée d'utiliser mon propre laissez-passer d'Ambrien me traverse un temps l'esprit, afin de traîner mes guêtres pour quelques temps dans la Capitale, mais il me tarde en vérité de repartir sur les routes et je décide de pousser avec mes compagnons de véritable infortune jusqu'à notre prochaine étape. Notre mission, puisque nous l'acceptons, est de se rendre à l'Ouest d'Ambria dans la ville de Rédina au pied des montagnes pour nous acquitter de notre devoir et recevoir les laissez-passer tant convoités.



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Message par Edwin Sam 7 Jan - 18:37

Jour 30,

Après des jours de marches, quelques ampoules et autres éraflures dues à nos amis les corrompus, nous posons nos lourds derrières fatigués dans la taverne de la ville de Rédina. Le capitaine Bromwald nous renseigne bien vite sur notre mission: les laissez-passer contre une dé-monstrualisation en règle de sa chère bourgade. Des créatures venant probablement des bois se sont aventurés jusqu'en ville et dévorés plusieurs de ses contribuables. Nous menons rapidement notre petite enquête. Les portes et mobiliers déchiquetés témoignent des combats violents de bêtes féroces. Sont-elles poussés par un instinct tueur de l'Outre-monde, ou dominés par un maître démoniaque ?

Les indices nous poussent à explorer les bois sombres aux abords de Rédina. Nous passerons la nuit dans ces bois, à l'évidence nous nous préparons à servir de bons appâts tendres et dodus. Et en effet, la lumière de la lune finit par révéler l'objet de nos peurs: des monstres félins à la fourrure épaisse et aux crocs acérés se jettent sur notre groupe. Les lames sont tirées, et les coups pleuvent en pagaille. Les félins nous encerclent et ne laissent aucun répits. Leurs crocs percent mon armure et je sens mon sang s'écouler et réchauffer mes vêtements glacés. Ma vue se brouille de plus en plus et je laisse mes armes mordrent profondément leur chair. Après des minutes qui me paraissent des heures, je relève la tête en attendant les cris de Vua et d'Edogan, partis à la poursuite des monstres en fuite. Une douce chaleur m'enveloppe alors. Je perçois à nouveau la pâle lueur de la lune, le bruissement des feuilles et les pas métalliques des mes compagnons au loin. Déméon, est-ce vous ? Sans un mot, le dévôt de Prios termine sa prière et je comprends que je lui dois une fière chandelle. Après avoir décapité une de ses féroces créatures --une preuve réclamée par le capitaine-- nous plongeons dans l'obscurité de la forêt, en direction des bruits qui déjà commencent à disparaître...

Nous nous retrouvons à l'entrée d'une caverne. Leur tanière. Les lames encore poisseuses de leur sang sont de nouveau tirées, la magie des Ombres et celle de la Lumière sont invoquées dans notre intimité, en silence, et nous nous enfonçons plus avant dans les ténèbres. Nous avançons en rang serré, l'un derrière l'autre, et progressons à la lumière de nos torches. Les tunnels se succèdent et nous débouchons enfin au sein d'une grotte humide, dont nos torches ne parviennent pas à en éclairer le fond.

Soudain le silence nous enveloppe. J'entends battre mon cœur dans ma poitrine, ainsi que le souffle chaud de mes compagnons. Quelques gouttes tombent à intervalles réguliers sur le sol rocailleux. Dans l'obscurité se détachent peu à peu une dizaine de paires d'yeux aux reflets luisants. Nous ne sommes pas seuls.

Et puis la fureur et le chaos. Les protecteurs de lumière d'Edogan et de Déméon apparaissent dans un souffle, éclairant les alentours, annonçant le danger mortel qui nous guette. Les bêtes se jettent sur nous, déchiquetant les armures et cherchant à mordre nos chaires. Mais les crocs et griffes se heurtent avec fracas sur le bouclier et les armures de Vua et d'Edogan, remplissant la caverne d'un vacarme de métal. Moi-même, emporté par la rage du combat, je me jette sur les créatures. Mes lames voltigent et finissent par trouver les failles, comme me l'ont appris les meilleurs bretteurs de l'Ordre, ainsi que plusieurs années passées auprès des coupes-jarrets les plus aguerris d'Yndaros. Ma dague s'enfonce violemment dans la cage thoracique d'un félin, et traverse son cœur. La noirceur de la lame maudite s'étend alors à tout le corps de la créature, et un instant les chaires se décomposent, pourrissent sur place laissant apparaître les os saillants de sa cage thoracique. Son corps s'affaisse et ses prunelles prennent un teint laiteux morbide. La dragoul se relève à mes côtés, comme aux temps les plus noirs de la guerre contre les Sombres Seigneurs. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le combat tourne bientôt en notre faveur. Le sang gicle sur la roche nue, le fracas des os brisés sous les coups de fléau de mes compagnons continue encore quelque temps avant que le silence ne daigne reprendre ses droits.

Déméon est calme, il soigne nos plaies et je me surprends à percevoir la chaleur de la lumière de Prios guidant son bras. Alors que je reprend mes esprits peu à peu, Déméon et Edogan fouillent les alentours. Il semblerait que la menace pesant sur le village et ses habitants soit désormais écartée. Déméon tombe également sur un parchemin scellé, au milieu des squelettes d'infortunés soldats. Il s'agit d'un ancien parchemin, une carte indiquant l'emplacement d'un trésor perdu au cœur du Davokar!

De retour à Redina, le capitaine Bromwald nous félicite pour notre travail, et, après plusieurs jours de marche, nous récupérons enfin nos précieux sésames auprès du Régent du camp fortifié à la frontière du Duché d'Yndaros.

Et déjà je sens poindre l'appel de la forêt Sombre aux tréfonds de nos Âmes d'Ambriens. En route les amis.
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Message par quayle Dim 8 Jan - 19:48

merci c'est super cool de te relire continue comme ca mon poulet
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Message par Edwin Dim 23 Avr - 16:54

Jour 40,

Après un détour par Fort-le-Temple pour que Déméon puisse payer (!) ses respects à son ordre et honorer la mémoire de son défunt mentor, nous prenons la direction du Nord, pour Fort-Chardon. La basse ville s'étend au pied des palissades du Fort. Au loin se dresse les cimes des arbres de Davokar, avec ses trésors, ses mythes oubliés et ses morts...

Une vieille connaissance --devrais-je dire un ami ?--, le Maître du Chapitre de Fort Chardon peut nous faire rentrer au sein de la haute ville. Malheureusement nous le retrouvons à son étude, pendu et dépecé comme une bête. Nous nous lançons alors sur la piste de son meurtrier, l'Écorcheur, dont les récents méfaits terrorise la population.


A la suite de notre enquête nous acceptons de poursuivre le voleur de l'Artefact, et de nous enquérir du sort de l'expédition de l'Ordo Magica. Nos pas nous mènent droit en Davokar. Nous utilisons la voie fluviale, depuis la rivière Eblis jusqu'au lac Volgoma et enfin jusqu'à un avant poste de l'Ordo Magica proche de l'arête de la Sangsue Noire. Une fois sur place nous découvrons quelques survivants de l'Ordo Magica, piégés par une horde de félispectres que nous tuons proprement (les félispectres). Les survivants nous mènent au camp principal, dont une troupe de Gobelins a depuis peu revendiqué la propriété. Que sont donc devenus les membres de l'expédition ? Leurs cadavres flétris gisent dans un recoin sombre d'une pièce. Un seul mage, survivant mais fou à lier, prie pour son salut au sein d'un cercle magique. Une puissance de la Lumière l'aurait protégé d'une terrible créature, une certaine Xanatha...

Tout cela ne sent pas bon. Le magistère Seignia, responsable de l'expédition, avait réussi à pénétrer dans les ruines du Tombeau. Qu'y-a-t-il découvert ? Nous décidons de nous lancer sur ces traces, en espérant retrouver --et peut-être empêcher-- le voleur. De plus l'intrépide Edogaï a réussi à communiquer télépathiquement avec cette puissance occulte prénommé Xanatha: celle-ci pourrait apparemment nous protéger contre une mort certaine, comme celle qu'ont fini par connaître les mages...

Nous nous rendons alors au Gouffre, et rencontrons Xanatha, "Protectrice de la Lumière"... Son aspect est celui d'une araignée énorme et velue tout droit sorti de nos pires cauchemars. Pour nous offrir sa bénédiction nous devons subir sa morsure mandibulesque. En contrepartie, elle exige que nous lui ramenons une fiole qui se trouve au sein du tombeau. Malgré cette offre tentante, nous flairons l'arnaque et décidons de nous passer de sa protection.

Nous nous engouffrons toujours plus profondément, à la recherche du chemin souterrain qui nous mènera au tombeau, en espérant éviter l'Obscurité rampante, cette terrible créature qui a semble-t-il occis les mages à la surface. Alors que nous arrivons à l'entrée souterraine du tombeau, nous découvrons avec stupeur la terrible créature qui a fait fuir les gobelins de leur cache. La Reine des Épines porte bien son nom: une boule gluante noire dardée de tentacules gigantesques suinte du plafond et nous attaque. En quelques secondes le protecteur de lumière de Déméon disparaît en protégeant son maître de coups mortels, tandis qu'Edogaï tente de l'affronter en subissant les assauts répétés de la créature. Le combat semble malheureusement déjà perdu, avant même d'avoir commencé, et je décide de fuir en avant à la recherche d'un passage étroit. La lumière de ma torche éclaire le sol de la prochaine grotte, et nous découvrons un sol jonché d'armure de plates. Plusieurs armures maléfiques se relèvent soudain et tentent de nous attaquer à leur tour. Nous fuyons, encore, et finissons par arriver dans une grande salle à la voûte soutenue par des piliers, au fond de la quelle siège un trône, occupé par un corps sans vie, et sans tête. Au sol, j'ai à peine le temps de remarquer un étrange éclat, la fiole recherchée par Xanatha (!), qu'Edogaï court pour s'en emparer et la boire. Encore un maléfice, à n'en pas douter ! Il nous faut nous y mettre à quatre pour pouvoir l'empêcher de tout boire, et la fiole s'envole et se brise sur le sol.


Edwin
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